Pourquoi m'intéresser au spectacle vivant? Parce que c'est le lieu de mille et une rencontres et découvertes qui donne à voir des situations oniriques ou lucratives, tragiques ou pittoresques. Le fait est que bien que le spectacle vivant nous présente quelque chose de déjà construit, cela n'empêche en rien le spectateur de se faire sa propre interprétation. Rien n'est fixe, c'est la démocratisation de l'imagination. Aussi je m'intéresse à la façon dont ce rêve est fabriqué. J'aimerai d'abord réfléchir aux différentes manières d'appréhender le théâtre dans plusieurs cultures: les codes sont changeant et l'espace scénique également. Ainsi faut-il se poser la question: qu'est-ce qu'un espace scénique? Une seule définition lui suffit-il? Est-il sans limites? Les nouvelles technologies utilisées dans le spectacle sont-elles néfastes au jeu initial? Comment un lieu peut devenir un espace de jeu? L'espace de vie peut-il être un espace de jeu? Et inversement. Tout en parlant des espaces scéniques, je ne peux pas faire l'impasse sur les espaces modulables, la scénographie et les costumes. Tous ont un lien fort sans pour autant être fusion.
dimanche 11 décembre 2011
mercredi 16 novembre 2011
Oskar Schlemmer / Bauhaus
Réalisation de costumes de danse. Ici, il devient image par ses lignes de consstructions très géométriques. Il définit un espace par rapport au corps et à la scène.
Hussein Chalayan
"Hussein Chalayan (né en 1970) compte parmi les créateurs de mode les plus originaux de Grande Bretagne. Paradoxalement, la mode ne l’intéresse pas en tant que telle. Les créations de Chalayan se concentrent avant tout sur la façon dont fonctionne le corps au sein du monde qui l’entoure, tant en terme d’espaces physique, de volume que d’environnement, sans oublier le contexte socioculturel qui l’influence."
http://www.tendances-de-mode.com/2007/02/06/35-hussein-chalayan
Hussein Chalayan est un très bon exemple pour imager le costume qui structure un espace par son mouvement.
http://www.tendances-de-mode.com/2007/02/06/35-hussein-chalayan
Hussein Chalayan est un très bon exemple pour imager le costume qui structure un espace par son mouvement.
Ernesto Neto
Ernesto Neto, né en 1964 à Rio de Janeiro, est un designer contemporain travaillant le plus souvent sur les matières souples. Il produit des sculptures immenses, modulables, bio-morphes. Ses installations démesurées sont qualifiées de mise en oeuvre mi-architecturales, mi-organiques.
On y invite le spectateur à les toucher, et même parfois à s’immerger totalement dans l’oeuvre. C’est une expérience corporelle dans une installation architecturale la plupart du temps «in situ».
En s’y installant, le spectateur pourrait presque se croire dans une autre dimension, tant ses productions sont empreintes de science fiction. Il utilise une matière polyamide blanche (ou colorée), étirable, parfois tendues, parfois contenant des billes de polystyrène ou même des épices odorantes.
Cet artiste met à l’honneur les cinq sens du spectateur: par la participation du public, il est à la fois un designer minimaliste et performer, s’interrogeant sur la notion du corps et de l’espace, et poussant la matière souple au maximum de sa capacité.
Cet artiste m'interesse car il utilise le corps du spectateur pour compleeter son oeuvre. Ainsi son travail est vivant par procuration, et donc en mouvement. de plus, il utilise les cinq sens des participants, ce qui rejoint mon idée du théâtre éveil.
On y invite le spectateur à les toucher, et même parfois à s’immerger totalement dans l’oeuvre. C’est une expérience corporelle dans une installation architecturale la plupart du temps «in situ».
En s’y installant, le spectateur pourrait presque se croire dans une autre dimension, tant ses productions sont empreintes de science fiction. Il utilise une matière polyamide blanche (ou colorée), étirable, parfois tendues, parfois contenant des billes de polystyrène ou même des épices odorantes.
Cet artiste met à l’honneur les cinq sens du spectateur: par la participation du public, il est à la fois un designer minimaliste et performer, s’interrogeant sur la notion du corps et de l’espace, et poussant la matière souple au maximum de sa capacité.
Cet artiste m'interesse car il utilise le corps du spectateur pour compleeter son oeuvre. Ainsi son travail est vivant par procuration, et donc en mouvement. de plus, il utilise les cinq sens des participants, ce qui rejoint mon idée du théâtre éveil.
Raoul
Spectacle de James Thierrée passé à la Filature le 20 Octobre 2010. Le spectateur arrive sur une scène ouverte, composée de grands draps blancs plutoôt mal en point et suspendus à des structures métalliques. Au milieu de la scène, parmis ce champs de draps, une sorte de cabane faite avec des tiges métaliques.
Au fur et à mesure de la progression de l'histoire, les décors tombent, volent, construisent un autre espace, font un autre paysage... Le tout avec une très grande poésie et beaucoup d'humour.
J'ai bien entendu choisi cette référence pour la façon dont ils modulent la scène à leur guise. Tout est toujours en mouvement, ou rempli d'energie.
J'ai bien entendu choisi cette référence pour la façon dont ils modulent la scène à leur guise. Tout est toujours en mouvement, ou rempli d'energie.
www.compagnieduhanneton.com
mercredi 19 octobre 2011
Projet de mémoire
Qu'est qu'un espace scénique?
Comment le costume peut structurer un espace scénique?
Comment la mise en scène d'un lieu, d'une situation, peut devenir un espace de jeu, d'expression corporelle ou orale?
Comment le costume peut structurer un espace scénique?
Comment la mise en scène d'un lieu, d'une situation, peut devenir un espace de jeu, d'expression corporelle ou orale?
Tout est peut-être dans la construction d’un espace, définit par le costume porté et en mouvement. En somme, un espace statique créé avec un tissu, un costume en mouvement. Ce lieu est signe d'éveil sur une autre perception.
La flexibilité des costumes pour permettre un mouvement accompli au maximum.
Le corps comme terrain d’expression et de construction architecturale. Le corps comme porte vers un imaginaire construit par le costume.
Devdas
Comédie musicale indienne réalisée par Sanjay Leela Bhansali en 2002 . Lors d'une chorégraphie, tous les accessoires prennent part à la danse. Les robes accompagnent les mouvements des jambes, et les bijoux, les bracelets délimitent un espace sonore: les danseuses les font "carillonner" à leurs bras et leurs chevilles.
Autre lien vers la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=mmV_kWtkbPI&feature=relmfu
Mes intentions plastiques pour cette année.
Je souhaite réaliser une série de différents objets d'intérieur modulable et jouant avec les perceptions. Ils seront sous forme d'installations et conçus pour éveiller les sens des regardeurs, par des jeux de mouvements, d'odeurs et même de sons. La personne construit donc son intérieur comme elle le souhaite, sans contraintes et selon ses préférences. Le but étant de ramener une certaine théâtralité dans la vie de tous les jours.
Mon travail de troisième année. Partie 2
Pour la seconde collection, j’ai décidé de fabriquer des armures en laine. Quoi de plus déroutant qu’une armure qui ne protège pas? Le but était là. Détourner la fonction d’objets avec humour. La dérision résidait principalement dans le choix des objets: un masque à gaz, une parure de camouflage, un casque, un corset, un apparat militaire... La fonction première de ces objets est de protéger. De plus j’ai choisi des parures de corps utilisées dans l’armée, ce qui rajoute une attente importante de la part de l’utilisateur que mes parodies de parures ne peuvent pas remplir. C’est donc un détournement de fonctions appliqué avec humour, surtout que l’apparence de ces objets contiennent un côté burlesque qui donne le sourire.
Chacun y met du sien et les essaye de manières différentes, spontanément, et redonne un sens à l’espace autour de son corps. On reprend conscience de son être en portant les parures, comme si le corps était un terrain d’expérimentation.
Mon travail de cette troisième année était donc un questionnement autour du corps. Comment en reprendre possession, comment ne pas tomber dans la routine d’un corps qui en devient monotone...
Voir les limites de ce qu’il englobe, et de l’apparence de ce qui pourrait l’englober.
mardi 18 octobre 2011
Mon travail de Troisième année. Partie 1: La Peau.
Le but de cette troisième année textile était de réaliser deux collections différentes. Ma première idée fût de réaliser cinq motifs organiques et évolutifs. Cela m’a tout de suite fait penser à la peau et à ses évolutions. Ses changements perpétuels. Cette peau, qui est la représentation extérieure de notre psychisme, de notre monde intérieur. Pour concrétiser cette idée, j’ai voulu proposer une expérience. A l’aide d’un châssis en bois, j’ai accroché du lycra sur lequel j’ai imprimé des motifs sérigraphiés représentant les cellules de la peau.
En résumé, le lycra représentait la peau, extensible, souple, et le motif représentait les cellules de la peau, et leurs évolutions. Ainsi, chaque personne pourrait se laisser glisser dedans, et devenir autre, faire peau neuve.
En résumé, le lycra représentait la peau, extensible, souple, et le motif représentait les cellules de la peau, et leurs évolutions. Ainsi, chaque personne pourrait se laisser glisser dedans, et devenir autre, faire peau neuve.
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