mercredi 19 octobre 2011

Projet de mémoire

Qu'est qu'un espace scénique?
Comment le costume peut structurer un espace scénique?


Comment la mise en scène d'un lieu, d'une situation, peut devenir un espace de jeu, d'expression corporelle ou orale?
Tout est peut-être dans la construction d’un espace, définit par le costume porté et en mouvement. En somme, un espace statique créé avec un tissu, un costume en mouvement. Ce lieu est signe d'éveil sur une autre perception.
La flexibilité des costumes pour permettre un mouvement accompli au maximum.
Le corps comme terrain d’expression et de construction architecturale. Le corps comme porte vers un imaginaire construit par le costume.

Le costume et le mouvement

Loïe Fuller

Devdas




Comédie musicale indienne réalisée par Sanjay Leela Bhansali en 2002 . Lors d'une chorégraphie, tous les accessoires prennent part à la danse. Les robes accompagnent les mouvements des jambes, et les bijoux, les bracelets délimitent un espace sonore: les danseuses les font "carillonner" à leurs bras et leurs chevilles.






Autre lien vers la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=mmV_kWtkbPI&feature=relmfu


Mes intentions plastiques pour cette année.

Je souhaite réaliser une série de différents objets d'intérieur modulable et jouant avec les perceptions. Ils seront sous forme d'installations et conçus pour éveiller les sens des regardeurs, par des jeux de mouvements, d'odeurs et même de sons. La personne construit donc son intérieur comme elle le souhaite, sans contraintes et selon ses préférences. Le but étant de ramener une certaine théâtralité dans la vie de tous les jours.

Mon travail de troisième année. Partie 2


Pour la seconde collection, j’ai décidé de fabriquer des armures en laine. Quoi de plus déroutant qu’une armure qui ne protège pas? Le but était là. Détourner la fonction d’objets avec humour. La dérision résidait principalement dans le choix des objets: un masque à gaz, une parure de camouflage, un casque, un corset, un apparat militaire... La fonction première de ces objets est de protéger. De plus j’ai choisi des parures de corps utilisées dans l’armée, ce qui rajoute une attente importante de la part de l’utilisateur que mes parodies de parures ne peuvent pas remplir. C’est donc un détournement de fonctions appliqué avec humour, surtout que l’apparence de ces objets contiennent un côté burlesque qui donne le sourire.



Chacun y met du sien et les essaye de manières différentes, spontanément, et redonne un sens à l’espace autour de son corps. On reprend conscience de son être en portant les parures, comme si le corps était un terrain d’expérimentation.
Mon travail de cette troisième année était donc un questionnement autour du corps. Comment en reprendre possession, comment ne pas tomber dans la routine d’un corps qui en devient monotone...
Voir les limites de ce qu’il englobe, et de l’apparence de ce qui pourrait l’englober.







mardi 18 octobre 2011

Mon travail de Troisième année. Partie 1: La Peau.

Le but de cette troisième année textile était de réaliser deux collections différentes. Ma première idée fût de réaliser cinq motifs organiques et évolutifs. Cela m’a tout de suite fait penser à la peau et à ses évolutions. Ses changements perpétuels. Cette peau, qui est la représentation extérieure de notre psychisme, de notre monde intérieur. Pour concrétiser cette idée, j’ai voulu proposer une expérience. A l’aide d’un châssis en bois, j’ai accroché du lycra sur lequel j’ai imprimé des motifs sérigraphiés représentant les cellules de la peau. 

En résumé, le lycra représentait la peau, extensible, souple, et le motif représentait les cellules de la peau, et leurs évolutions. Ainsi, chaque personne pourrait se laisser glisser dedans, et devenir autre, faire peau neuve.