mercredi 18 janvier 2012

Julie Baeumlin et les Mémoires de Peaux.

Julie travaille principalement sur ce qui nous enrobe: la peau. Pour elle,  ce tissu organique c'est l'intime, l'intérieur et l'extérieur. La limite de notre Être que chacun définit à sa façon. Selon son envie. Elle nous protège elle reçoit des coups, des brûlures, des tiraillements, fait les frais de cicatrices. Et elle nous rend ces tortures (volontaires ou non) par ses terminaisons nerveuses. Mais cela peut être le lieu de tendresse et érotisme.
Toute cette analyse sociale et cette description des sens provoque chez Julie certains questionnements. Quelles sont les revendications identitaires que la peau peut aborder? Mais surtout sa principale question serait: Pourquoi les gens cherchent-il à avoir une pureté immaculée à travers leur peau?

Son blog:
http://memoiresdepeaux.tumblr.com/

Tim Ingold "Une brève histoire des lignes

Que ce soit dans n'importe quel domaine, l'homme créer des lignes. Parfois consciemment, parfois à son insu. Explorant des quantités de possibilités, Tim Ingold dans son introduction nous explique qu'il a dû faire des choix dans ses recherches, tant le sujet est étendu. Son écrit porte sur ce qu'il appelle l'anthropologie comparée des lignes, mettant en lien l'abstraction de la parole et la forme de l'écrit, ou comment l'homme produit-il des lignes. Ces lignes sont-elles différentes des traces, ou encore la linéarité évoque-t-elle toujours l'étroitesse d'esprit? La ligne est-elle piégée dans la représentation du temps? 
Analysant avec finesse l'homme qui achemine la ligne à travers son histoire, l'auteur propose également à ses semblables de continuer son analyse. Car nous avons tous un point de vus, une connaissance ou un vécu différent.  Et tout le monde peut faire des lignes et tout le monde peut en analyser l'histoire.